Quels matériaux utiliser pour une isolation phonique parfaite

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Vivre paisiblement chez soi sans être contaminé par des nuisances sonores est le mode de vie idéal que chacun recherche. Dès lors, il est d’une importance capitale d’utiliser des matériaux performants pour annihiler les bruits dans sa maison. Les démarches à suivre pour parvenir à l’installation d’une isolation phonique parfaite sont exposées dans ce qui suit.

Identification des nuisances sonores

Pour lutter efficacement contre les nuisances sonores afin de parvenir à une isolation phonique parfaite, il faut commencer par un diagnostic acoustique. Ce dernier consiste à identifier la nature des bruits, à les évaluer et ensuite de prendre les mesures adéquates. Des techniques diverses, combinées à l’utilisation de de matériaux divers peuvent permettre d’arriver à une bonne isolation. Pour plus d’informations, veuillez cliquer ici.

Plusieurs types de bruits existent, mais généralement, on est confronté aux bruits aériens et aux bruits d’impacts, provenant d’une source externe ou interne. Concernant la première, les bruits aériens proviennent par exemple des circulations aériennes, ferroviaires et routières tandis que les bruits de chocs émanent de la détonation d’une arme à feu, de la collision des voitures, du marteau-piqueur durant les travaux sur la chaussée ou de la chute de grêle sur le toit. Pour le cas des sources internes, les bruits aériens viennent de la radio, de la musique, des cris, de la télévision ; par contre, les bruits de choc sont causés par le claquement des portes, l’ébranlement d’une machine à laver lors du passage au programme de rinçage, ou la chute d’un objet.

Évaluation des bruits et repérage des faiblesses des voies d’acheminement

La deuxième étape dans l’installation d’une isolation phonique parfaite consiste à mesurer les vibrations sonores émises par les bruits. La valeur de ces vibrations se mesure en décibel (dB) et se fait à l’aide d’un sonomètre. Selon la nature des bruits, et en se calant sur l’échelle de référence, les valeurs mesurées entraînent des perceptions allant du calme (valeur inférieure à 40 dB comme dans le cas des respirations normales, murmures et réfrigérateur), à la douleur (valeur supérieure à 120 dB comme dans le cas d’un marteau-piqueur, d’une discothèque ou d’un avion au décollage).

Ensuite, il faut procéder à l’inventaire des faiblesses des voies d’acheminement des bruits. Celles-ci se caractérisent par l’apparition de fissures due à la légèreté des matériaux de construction des murs, du plafond ou du sol d’une part, et des problèmes d’étanchéité au niveau des portes et des fenêtres d’autre part.

Les matériaux d’isolation acoustique performants à utiliser

L’efficacité d’une isolation acoustique dépend en premier lieu du choix des matériaux lourds pour la construction des murs. Selon la loi de masse, un mur en béton atténue mieux la transmission des ondes sonores qu’un mur de briques creuses.

Pareillement, pour obtenir une isolation phonique optimale dans un logement, les isolants à utiliser doivent provenir de matériaux lourds et avoir des propriétés denses, poreuses, fibreuses et souples qui respectent à la fois la loi de masse, la loi de masse-ressort-masse et la loi d’étanchéité.

La performance et le choix des isolants dépendent intimement de la nature des parties à isoler acoustiquement. Par exemple, de par leur propriété à la fois thermique et acoustique, les laines minérales (laine de roche et laine de verre acoustique) sont très utilisées dans l’isolation acoustique des murs en parpaings creux ou en briques creuses.

Toutefois, la pose des isolants phoniques au sein des murs, du plafond et du sol n’est pas suffisante pour éliminer complètement les bruits. Il faut en plus isoler acoustiquement les portes (pose de porte à double paroi) et les fenêtres (installation de double vitrage), et s’assurer que les joints d’étanchéités sont tous en bon état.