Recherche de fuites d’eau sans travaux : quelles sont les techniques utilisées ?

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Recherche de fuites d'eau sans travaux

Une fuite d’eau peut être préjudiciable pour l’habitation avec tous les dommages qu’elle peut engendrer. Elle risque d’être nocive pour la santé à cause de l’humidité et les moisissures, et une perte pour l’environnement avec la quantité d’eau qui peut être gaspillée. Il est donc important de rechercher au plus vite la source de la fuite afin de limiter les dégâts. Voici les techniques actuellement utilisées pour ce faire.

L’usage des technologies visuelles

Parmi les techniques de recherche de fuite d’eau les plus utilisées, l’endoscopie. Elle consiste à faire usage d’une caméra inspection canalisation. Cette caméra permettra de regarder l’intérieur de la tuyauterie et surtout de déceler visuellement les problèmes à l’origine de la fuite comme les cassures ou les fissures. La localisation exacte de la source de la fuite se fait alors par détection des signaux magnétiques émis par la tête de la caméra tuyauterie. Précise et non-destructrice, cette méthode de recherche par inspection canalisation ne peut néanmoins se faire qu’avec des tuyaux d’une taille comprise entre 32 mm et 150 mm, comme les égouts, les conduites d’eau pluviale ou les canalisations d’assainissement.

Il est aussi possible de localiser la source d’une fuite d’eau avec l’aide d’une caméra thermique. Cette technique, basée sur la thermographie infrarouge, permet de localiser de façon précise la source d’une fuite en distinguant les différences de température entre les matériaux. En effet, lorsqu’on alimente un circuit donné en eau chaude, la partie qui fuit présentera une signature thermique distincte due aux pertes de chaleur sur la zone. Ces techniques sont explicitement expliquées dans www.canalisationinspection.com.

L’usage des technologies acoustiques

La technique de recherche de fuite par l’emploi de l’ultrason ou l’électroacoustique est sans aucun doute la méthode la plus ancienne, mais aussi la plus poussée à l’heure actuelle. Grâce à des micros piézo-électriques qui parviennent à amplifier jusqu’à 13 000 fois un son, le professionnel parcourt une zone fixée à la recherche d’une résonance sonore bien définie qui trahit l’eau qui fuit. En effet, l’eau émet un son distinct qui s’étend tout le long des canalisations à son point de sortie. En peaufinant ses réglages, l’opérateur sera alors en mesure de suivre la fuite et d’en trouver la source. Cette méthode est souvent utilisée en complément aux autres techniques pour préciser la position d’une fuite. Elle est aussi très efficace pour les canalisations enterrées ou difficiles d’accès.

L’usage de traceurs

Deux types de traceurs sont généralement utilisés dans la recherche de fuite d’eau : le gaz traceur et le colorant traceur. Si le principe du gaz traceur s’appuie sur un capteur sensible à l’hydrogène, la recherche de fuite par le colorant traceur se fait visuellement. En effet, le gaz traceur utilisé est un mélange stable d’azote à 95 % et d’hydrogène à 5 %. Ce dernier, étant une très petite molécule, s’échappe à travers la fuite pour se faufiler entre les matériaux de construction souvent poreux, les enrobés et les couches de terrain. Le capteur permet alors de localiser l’endroit de la fuite.

Deux types de colorants sont utilisés dans la recherche de fuite d’eau. Le premier, la fluorescéine est une substance chimique qui se colore en vert-fluo lorsqu’elle est en contact avec les ultraviolets. Le second, la rhodamine B est un composé organique colorant fluorescent très utilisé dans le domaine de l’hydrologie et de la microbiologie. Il suffit donc d’injecter une faible concentration de ces colorants traceurs dans les tuyauteries pour en guetter les points de sortie. À noter que l’usage de traceurs est particulièrement efficace pour la recherche de fuite dans les canalisations à très faible diamètre. Étant donné leurs caractères non toxiques et inodores, le gaz traceur et le colorant traceur peuvent être utilisés dans les réseaux d’eau potable.