Parquet en chêne : tout ce qu’il faut savoir

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Autrefois, qu’il s’agisse d’un château ou d’une vieille villa, le parquet en chêne chic comme revêtement de sol était synonyme de travail difficile. Ces petits bâtons ou plaques de bois massif étaient laborieusement posés sur le sol en mosaïque, en bâton ou en chevrons, puis poncés avec de l’huile et vernissés plusieurs fois. Dans les maisons de campagne, en revanche, de nombreux constructeurs ont opté pour des planches. Des lattes de bois de plusieurs mètres de long, de 15 à 30 centimètres de large, qui étaient souvent posées ensemble avec des fissures et des trous de nœud. Désormais, le parquet en chêne se comporte généralement différemment. Celui-ci présente généralement un très bon équilibre écologique. Donc, si la durabilité est importante pour votre parquet, le choix d’un parquet en chêne domestique est conseillé.

Parquet en chêne, massif ou en plusieurs couches

Coller des lames de bois massif au sol pour la mosaïque ? Certains fournisseurs de parquet en chêne font encore cet effort. Dans le magasin de bricolage ou le commerce de gros, vous trouverez généralement du parquet en chêne multicouches dans un format de planche pratique, également appelé parquet fini. Il est déjà parfaitement étanche de l’huile et entre dans la maison avec une isolation phonique. Il suffit d’emboîter les planches les unes dans les autres.

Structure de parquet en chêne, couche après couche

Le parquet en chêne multicouche ressemble à du chêne de part en part. En réalité, le bois précieux ne se trouve souvent que sur le dessus. Le matériau porteur est constitué de bouleau ou de hêtre ou de résineux peu coûteux tels que l’épicéa. À cela s’ajoute une couche d’usure constituée de lames de chêne massif de différentes largeurs. Certains fabricants privilégient trois couches.

Reconnaître un parquet en chêne de bonne qualité

Il existe différentes caractéristiques de qualité. D’une part, la couche d’usure, plus elle est épaisse, plus elle est durable. Le parquet en chêne en bois massif a une épaisseur comprise entre 8 et 20 millimètres, tandis que le parquet en chêne multicouche est déjà considéré comme une couche d’usure de 5 millimètres d’épaisseur. Un tel parquet peut être poncé plusieurs fois et rafraîchi avec de la cire, de l’huile ou du vernis.

Un parquet en chêne multicouches, à trois couches, n’est en aucun cas considéré comme inférieur. Il est souvent particulièrement stable sur le plan dimensionnel et facile à installer. Ce qui est également un point positif. Un panneau de base HDF n’est généralement pas inférieur au bois de conifère massif, mais le bois pressé doit être non contraint.

Veillez à ce que le parquet en chêne soit durable

Sur le choix, si vous attachez de l’importance à la durabilité, alors le parquet en chêne est tout indiqué. En effet, le bois européen transformé en parquet provient en grande partie de forêts gérées durablement. Ceci est garanti par les deux importants systèmes de certification FSC et PEFC.

Original ou faux, il faut faire la différence

En principe, seuls les parquets en chêne dont la couche d’usure est d’au moins 2,5 millimètres peuvent être appelés « parquet ». Mais, le bois est-il réel ou n’est-il qu’une imitation ? Il est parfois difficile pour les profanes de faire la distinction. Pour éviter toute confusion pendant le choix, la Fédération de l’industrie européenne du parquet (FEP) attribue la marque « Real Wood ». Cela signifie que la couche d’usure du parquet est en bois véritable. Les bords en bois révèlent la qualité : sont-ils proprement fraisés ? La surface est-elle lisse ? Parfois, les différents bâtons de bois n’ont pas la même hauteur, alors on parle de « sur-dent ». Un bon parquet en chêne présente un décalage des chants de 0,1 millimètre maximum. Ce qui va au-delà semble peu attrayant.

Le degré de dureté d’un parquet en chêne

La résistance d’un parquet en chêne est mesurée en « Brinell ». Cette méthode de mesure vise à lâcher plusieurs fois une bille de métal sur le parquet à partir d’une certaine hauteur. Les dommages qui en résultent sont alors calculés en une valeur moyenne. En raison de sa haute densité, le chêne a une valeur Brinell élevée. Ainsi, le bois dur est donc particulièrement bien adapté à un usage intensif. Les trous ou irrégularités visibles dans le bois sont une question de goût, mais aussi une caractéristique de qualité. La plupart des fabricants proposent leurs revêtements de sol en « Naturel » et « Rustique ».

Qu’est-ce que coûte un parquet en chêne ?

Les prix varient fortement, en fonction de la qualité et du traitement. Le bois massif n’est donc pas forcément cher. Le parquet en bois massif peut être très bon marché, mais il est livré « brut » sur le chantier, où il est collé puis scellé. Le parquet en chêne multicouche peut être coûteux. Ceci, parce que notamment, tout est déjà inclus, comme l’étanchéité et l’isolation.

La règle générale est la suivante : plus les lames de bois individuelles sont larges, plus elles sont chères. Les planches en chêne, multicouches de 15 centimètres de large, pour les maisons de campagne se situent donc plutôt dans le segment supérieur des prix.