Les prix de l’immobilier parisien en pleine spirale inflationniste ?

[flexy_breadcrumb]

Il y a des périodes de stagnation ou de tassement, et des périodes de hausse légère ou de forte hausse dans l’histoire de l’immobilier à Paris. Jamais de baisse significative. Entre 2007 at 2012, les prix avaient déjà doublé en cinq ans dans la capitale. Il semblerait que depuis l’élection présidentielle, les marchés et les particuliers se sont sentis rassurés dans la capitale : les prix auront augmenté de plus de 6% en 2017, et principalement sur le second semestre. Si les biens les plus prisés ont naturellement été les premiers à connaître cette forte hausse, il reste régulièrement des perles à dénicher. Il est encore temps de se renseigner sur les prêts avec crédit Vousfinancer.com.

 

Les prix moyens

Les prix de l’immobilier à Paris ont explosé tous les seuils moyens : les 8.000€ le m2 de la capitale, c’est de l’histoire ancienne, on a passé le seuil des 9.000€. On parle bien de l’ancien, naturellement. Le neuf se vend environ 3.000€ de plus, quelque soit le quartier. Les seuils de 7.000€ de moyenne ont été dépassé dans les trois arrondissements nord-est réputés « défavorisés » (18e, 19e et 20e), et le seuil de 10.000€ le m2 est largement écrasé dans le 16e et dans le triangle d’or (8earrdt).

Les quartiers chics de la rive gauche (6e et 7earrdt) près du Bon marché, boulevard Raspail ou avenue de Suffren s’envolent tranquillement au-dessus des 11.000€ le m2, y compris pour des biens de grande taille (300 ou 400 m2), catégorie luxe. Il apparaît clairement que bon crédit immobilier ou pas, sans apport significatif, les meilleurs quartiers ou les meilleurs biens sont devenus parfaitement inaccessibles, même pour un couple de cadres avec deux très bons salaires. Et si vous revendez un bien pour en acheter un autre, vérifier quelles sont vos possibilités de rachat de crédit immobilier.

 

Un parc et un marché atypiques

Il est clair que le marché de l’immobilier parisien est totalement atypique. D’abord, parce que comme toutes les grandes capitales occidentales, – Londres, Moscou, Tokyo, New York (qui n’est pas la capitale politique mais la capitale boursière et économique) – Paris est ouverte à l’international. Les investisseurs affluent de partout, et dès que le marché est haussier, ils revendent ailleurs pour revenir à Paris, où le placement est absolument sûr, et souvent spéculatif.

Ensuite, parce que le parc est fait en très grande partie d’immeubles haussmanniens, construits entre 1860 et 1910, qui sont de véritables bijoux d’architecture. Presque des hôtels particuliers divisées en appartements. Investir dans la pierre est toujours décrit comme un choix sûr : là, c’est un choix sans aucun risque à long terme (20 ans) et parfois très juteux à court ou moyen terme (3 à 5 ans). En effet, pour les biens les plus fiables, les prix de l’immobilier à Paris ont toujours été haussiers largement au-delà de l’inflation.

 

Le délai de vente : excellent indicateur

Les délais de vente des appartements de la capitale, qui pouvaient habituellement avoisiner 3 mois il y a encore à peine un an, sont passé à 3 semaines en moyenne. Ils peuvent parfois même descendre à une semaine pour les biens les mieux cotés ! On a vu des appartements se vendre en trois jours, avec une offre ferme au prix de vente annoncé pour des appartements anciens dans les belles avenues du 8e arrondissement à proximité du parc Monceau.

Montmartre n’est pas en reste. Petit ilot hors normes au cœur du 18e arrondissement, il obéit à des règles extraordinaires : une maison particulière de la butte, bien certes excessivement rare, s’est arrachée dans la journée où l’annonce était parue.