Installer un récupérateur d’eaux de pluie enterré : économique et écologique !

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L’installation d’un récupérateur d’eau de pluie au sein de votre demeure présente de nombreux avantages. Ce geste permet d’économiser de l’eau potable. La récupération d’eau de pluie est aussi une action écologique. Elle pallie à la destruction de l’environnement. Découvrez les différents avantages de cet acte citoyen.

Un acte à la fois économique et écologique

La récupération d’eau de pluie procure une économie non négligeable de la consommation en eau potable. Rentable, cet investissement crée une valeur ajoutée pour votre résidence. Cette solution est bénéfique pour votre portefeuille. Non facturée, l’eau pluviale tombe directement du ciel. Elle peut être utilisée au jardin, au lave-linge ou encore dans les sanitaires. Avec le prix de l’eau qui tend à augmenter, la récupération d’eau de pluie s’avère intéressante pour modérer les charges mensuelles.

L’eau de pluie est relativement douce. Elle est dépourvue d’additifs chimiques et de calcaire. Sa récupération agit au bénéfice de l’environnement. Cet acte pallie au gaspillage de l’eau. Il réduit le volume d’eau prélevé dans les nappes phréatiques. Notez que la diminution des besoins en eau potable réduit la quantité d’eau à traiter dans les stations d’épuration. En plus de permettre une préservation des ressources, la récupération d’eau pluviale minimise les risques d’inondations en cas de fortes pluies. Semblable à un bassin d’orage, elle diminue la quantité d’eau qui aboutit aux cours d’eau.

L’eau de pluie limite également l’usure des installations de plomberie et l’entretien du lave-linge. Son usage vous permet d’échapper aux adoucisseurs d’eau. Vos installations seront à l’abri du calcaire. Notez que l’action des produits nettoyants est plus efficace avec l’eau pluviale.

Le récupérateur d’eau de pluie, disponible en plusieurs matériaux

Sur le marché, les fabricants proposent un large choix de matériaux pour les récupérateurs d’eau de pluie. Pour une bonne tenue de l’installation, choisissez une matière résistante. La pluviométrie moyenne de votre région et la superficie de votre système de couverture sont des paramètres importants pour identifier le volume de cuve convenable.

Une cuve en béton est idéale pour collecter de l’eau destinée à la consommation. Elle préserve la qualité de l’eau collectée. Ce type d’installation est surtout dédié aux fondations enterrées. Une cuve en béton est simple à entretenir. Sa longévité est assez élargie même si elle comporte quelques risques de fissures. La mise en place d’un récupérateur d’eau en béton doit être confiée à professionnel. Cet équipement coûte cher.

Une cuve en polyéthylène est destinée à l’arrosage de jardin, au nettoyage de sanitaires et de la maison. L’eau qu’elle recueille n’est pas potable. Proposée à prix raisonnable, ce type de cuve est accessible à tous. Côté entretien, il doit être vidé à chaque période hivernale. La mise en œuvre d’une cuve en polyéthylène n’est pas trop complexe bien qu’elle soit légère. Cette installation convient particulièrement à une fondation hors sol.

Certains fabricants proposent des récupérateurs souples. Ces derniers sont conçus avec une toile technique, un matériau entièrement recyclable. Ces types de récupérateurs d’eau de pluie permettent un stockage optimisé des eaux pluviales. Les eaux récoltées peuvent servir à un usage domestique ou industriel. Certains récupérateurs ne requièrent pas de vidange en hiver.

Plusieurs solutions au choix !

La cuve enterrée est fonctionnelle tant en intérieur qu’en extérieur. Sa mise en œuvre nécessite une étude préalable et précise du sol. Cette analyse permettra de déterminer le niveau de la nappe phréatique. L’eau collectée par le récupérateur sera pompée par une crépine à flotteur afin d’assurer l’alimentation du système d’arrosage, le nettoyage de voiture ou encore le remplissage de piscine. La cuve enterrée est très discrète et de grande envergure. Elle permet de stocker jusqu’à 27 000 L d’eau de pluie.

La citerne souple est un autre type de récupérateur d’eau pluviale. Elle s’installe en vide sanitaire ou en extérieur. Selon sa taille, cet équipement peut collecter jusqu’à 50 000 L d’eau. Il doit être relié à un gestionnaire d’eau et à un réseau indépendant pour assurer l’alimentation des toilettes et du lave-linge. L’eau ainsi collectée pour servir à un usage intérieur ou extérieur (eau d’arrosage de jardin, eau sanitaire…). La mise en œuvre d’une cuve souple n’est pas complexe. Cette installation permet un stockage d’eau propre même en hiver. Conçue avec des matériaux entièrement recyclables, la cuve souple préserve la propreté de l’environnement. Comparée aux autres modèles, elle est proposée à coût raisonnable.

La cuve aérienne est une autre déclinaison de récupérateur d’eau. Elle convient à l’arrosage d’espace vert et au nettoyage de voiture. Les grands modèles sont utilisables en intérieur et en extérieur. La cuve aérienne est simple à mettre en œuvre. Disponible en plusieurs variétés, elle permet des rendus esthétiques très variés. Cet équipement s’intègre parfaitement au jardin. Son installation nécessite la mise en place d’un gestionnaire d’énergie à l’intérieur de l’habitation. Le choix d’un produit résistant au gel et aux intempéries garantit un investissement optimisé à long terme.

L’installation peut être soutenue par une aide financière

La mise en œuvre d’un récupérateur d’eau de pluie dans une résidence de particuliers peut faire l’objet de plusieurs aides financières. Par le biais d’un crédit d’impôt, l’État peut financer l’achat de l’installation à hauteur de 15 % du prix de l’équipement. Sont concernés par ce financement les équipements de récupération d’eau pluviale collectée sur les toits et à usage externe (arrosage de jardin, nettoyage de voiture, etc.). Le crédit d’impôt sera prélevé sur le montant de l’impôt dont vous devez vous acquitter. En cas d’excédent de la somme redevable, le surplus vous sera versé. Notez toutefois que le montant de l’équipement est plafonné à un certain seuil pour bénéficier de cet allègement fiscal : à 8 000 € pour une seule personne et à 16 000 € pour un couple. Une majoration de 400 € par enfant à charge sera accordée aux bénéficiaires. Pour obtenir le crédit d’impôt transition, vous devez adresser la facture à votre déclaration annuelle de revenus.

La mise en place d’un récupérateur d’eau de pluie au sein d’une habitation est soutenue par l’État. Bien que cela soit un acte citoyen, cet investissement peut pourvoir une TVA réduite à 5,5 % si la mise en œuvre est effectuée par un professionnel.

Dans certains cas, des interdictions d’utilisation peuvent se rapporter aux récupérateurs d’eau de pluie. Ces derniers ne peuvent être associés à un usage alimentaire (comme la préparation de boissons ou de nourritures) et sanitaire (lavabo, lave-vaisselle, etc.). D’ailleurs, la mise en place d’un récupérateur d’eau de pluie est encadrée par des règlementations strictes. Une déclaration d’usage en mairie est nécessaire pour réaliser la mise en place de l’équipement. Si les eaux recueillies sont utilisées en intérieur et évacuées aux égouts, une taxe d’assainissement sera applicable.

D’autres infos utiles sur le récupérateur d’eau de pluie

Le volume d’eau récupérable via un récupérateur d’eau de pluie varie selon les dimensions de l’équipement. Cela est moyennement estimé à 600 L d’eau par m2 de toiture par an. Ce volume varie selon les conditions climatiques de votre département. Si l’eau récupérée est seulement destinée à l’arrosage de jardin et au nettoyage de voiture, vous pouvez réaliser une économie d’environ 10 % de votre consommation d’eau potable. Si vous prévoyez d’utiliser le récupérateur d’eau de pluie pour les toilettes et le lave-linge, placez la cuve près du local technique dédié à la mise en place de la centrale de gestion et des filtres.